salut Dragonfly et merci pour ton post. J'irai te lire.
Depuis, 2008 date où, j'ai rencontré mon mari (il m'a sauvé la vie), je n'avais plus jamais tourné la tête pour regarder derrière moi, ce passé chaotique.
Voici, 2 jours que je rumine, flashback et même la nuit, ça ne me lâche pas. Es-ce dû à ma jeune indifférence, aux quelques événements de ces derniers jours...
Je n'en sais rien !!??
A 21 ans, j'ai rencontré le père de ma fille aînée, il avait 13 ans de plus que moi, il était magnifique et j'étais très flattée de son amour pour moi.
Il gravitait dans le milieu Harley Davidson, nous vivions sur la Côte d'azur (où tout n'est qu'apparences et très superficielle), c'était le temps des prémices des couleurs ( sortes de gangs, il existait déjà les Hells angels, mais pas encore dans notre région sauf lors des concentration), j'ai donc évolué dans ce milieu avec lui quelques années. Les premiers temps, c'était idyllique amour passionnel, fêtes, moto, esprit de famille etc...
Je me suis fait tatouée son prénom et je suis tombée rapidement enceinte à sa demande express, vu notre différence d'âge. A 6 mois de grossesse, un soir une fille est venue frapper à ma porte, j'était seule. Ce n'était rien d'autres que sa maîtresse, rien de grave en soi, ça arrive à tout le monde d'être cocu (même si j'ai pris un coup de massue). Le pire allait venir, nous avons discuté un moment et c'est ainsi que j'ai su que je vivait avec un mythomane. Jusqu'à son prénom était faux, sa famille et toute son histoire de vie n'était que mensonge. 7 années, de ruptures, de rabibochages, de passion destructrice. Mes cornes étaient tellement grandes que je n'aurai pu passer sous l'arc de triomphe. j'ai fuis mes parents et cette relation qui me détruisait.
2 ans en Camargue avec un Gardian, rencontré quelques semaines plutôt lors d'une féria. Il m'a fait découvrir la Camargue, le milieu très fermé du monde des gardians, grâce à lui j'ai travailler dans une Manade chez " Aubanel ", très réputer, j'ai appris à trier les taureaux et à montée à cheval, j'ai aussi eu la chance de participer "aux 100 chevaux", lâché de 100 chevaux en pleine ville avec quelques cavaliers pour les encadrer. Il faut savoir qu'il y a très peu d'élu et que les place sont convoitées.
Il avait le même problème que moi avec l'alcool, mais à un stade bien plus avancé que moi et il était d'une violence inouïe, j'y ai perdu des poignée de cheveux et gagné quelques cicatrices encore visible. J'ai dû fuir, en douce en laissant tout, amenant ma fille et mon chien, nos vêtements et mes papiers.
S'il m'avait retrouvé, je serai morte c'est une certitude.
Voilà , une tranche de vie et c'est une sorte de thérapie pour moi.
Le reste suivra ou pas, demain est un autre jour.
Indifférente, 50 mg par jour, j'en reste là .